ANGELS Charpentes
spécialiste charpentes, bardages et maison ossature bois

Lexique

Cette section présente une liste non exhaustive des termes couramment employés dans le domaine de la charpente et du bardage. Elle sera utile pour dialoguer avec tous les professionnels et décoder plus facilement les devis ou les factures édités. Chaque région ayant sa propre identité architecturale nous nous employons ici à décrire les cas les plus simples et les plus répandus sans entrer dans le détail ou les spécificités régionales.

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charpente traditionnelle

A

  • Appentis: Structure souvent ouverte et servant d'abris dont le toit est constitué d'une seule pente et dont le faîte s'appuie contre le mur d'un bâtiment.

  • Arbalétrier: Pièce de bois oblique d'une ferme de comble sur laquelle repose la toiture, elle joint l'entrait dans la partie basse de la charpente et le poinçon dans la partie haute pour former un triangle dont elle constitue l'hypoténuse.

  • B

  • Bardage: Le bardage désigne avant tout un mode de revêtement extérieur d'un bâtiment et généralement constitué de lames de bois posées en clins ou emboitées sur tout ou partie d'une façade. Il connaît aujourd'hui un renouveau lié à ses 2 principales fonctions: on l'utilise aussi bien pour la décoration que pour l'isolation (seconde "peau"). A l'origine en bois, le bardage se décline également en quantité de matériaux (fibre-ciment, tôle, PVC, ardoise, tuile, ciment...) et autorise donc une variété de formes et de couleurs qui permettent de personnaliser le style de son habitation à volonté (dans les limites des contraintes d'urbanisme) et donc de joindre l'utile à l'agréable. En rénovation c'est une manière économique de cacher les défauts d'un mur d'origine et d'optimiser les performances thermique du bâtiment. En outre, cette technique et dite 'légère' dans la mesure où elle ne nécessite pas forcément le déploiement d'une infrastructure lourde pour être mise en oeuvre.

  • C

  • Chandelle: Dans un chantier, lors d'une opération de rénovation ou de construction une section cylindrique métallique permet de soutenir une poutre ou un élément porteur et de garantir la sécurité du chantier le temps de consolider la structure.

  • Charpente: Ossature qui supporte la couverture d'un bâtiment pour en assurer l'étanchéité. La charpente revêt différentes formes plus ou moins complexes mais la structure de base consiste en une série de fermes reliées par des pannes pour former une toiture à double pente. La charpente repose sur la partie supérieure du bâtiment. Elle peut être en bois, en métal ou en béton. On distingue 3 types de charpentes bois classiques: la charpente traditionnelle, composée de pièces de bois de sections assez fortes reprend le schéma classique de construction qu'on retrouve dans les maisons anciennes (ferme composée d'un entrait, un poinçon et deux arbalétriers avec leurs contre-fiches). L'assemblage se fait par tenon, mortaise et cheville et rend l'ensemble esthétique. La charpente industrielle, ou charpente à "fermette", est très répandue dans la construction récente et en lotissement. Elle est composée de pièces de bois de plus faibles sections dont les éléments sont préfabriqués et assemblés par des connecteurs métalliques (plaques à griffes) qui permettent une mise en oeuvre rapide alliée à une bonne performance technique. La charpente en lamellé-collé: principalement utilisée sur des bâtiments industriels ou publics, le millefeuille de bois obtenu par collage de différentes sections permet la fabrication de section de très grande longueur, elle offre la possibilité de créer des formes courbes à angles variés et est d'une très grande résistance. En construction individuelle cette technique est en plein essor du fait de ses qualités et de son esthétique moderne.

  • Chéneau: Système de collecte et d'évacuation des eaux pluviales (l'évacuation de fait par gargouille ou tuyau de descente). Disposé à la base de la toiture le chéneau est plus large qu'une gouttière qui a la même fonction et peut reposer directement sur le mur du bâtiment. Il peut être en terre cuite, en pierre (monument anciens en particulier) et plus communément en zinc.

  • Chevêtre: Cadre de soutien d'ouverture d'une ossature bois.

  • Cheville: Pièce de bois cylindrique qui permet de maintenir un assemblage de plusieurs pièces de bois, mais aussi de solidifier et de rigidifier l'assemblage.

  • Chevron: Pièce de charpente qui repose sur les pannes et soutient les liteaux, lambourdes ou voliges.

  • Clin: On parle de pose à clin lorsque les lames se recouvrent partiellement comme les tuiles d'un toit.

  • Cloison: Séparation entre 2 pièces.

  • Colombage: Technique de construction connue dès l'antiquité qui consiste à assembler plusieurs sections de bois de différentes tailles sur les éléments porteurs d'une cloison ou d'un pan de bois, ceci afin de rigidifier et de solidifier l'ensemble. Il a également une fonction esthétique. Le remplissage de façade se faisant à l'aide de torchis, plâtres, briques...

  • Comble: Volume intérieur sous la toiture, délimité par les pentes du toit et le plancher.

  • Contre-fiche: Pièce de bois oblique joignant le poinçon et l'arbalétrier. La contre-fiche permet de réduire les efforts sur l'arbalétrier et d'assurer la solidité de la ferme.

  • D


    E

  • Echafaudage: Structure démontable fixe ou mobile de hauteur variable qui permet aux ouvriers d'accéder à toute les parties d'un chantier (intérieur ou extérieur). L'échafaudage est constitué de passerelles (ou planchers) reliées par des cadres et des poteaux. La sécurité des ouvriers est assurée par des garde-corps; des échelles permettent de passer d'une hauteur de plancher à une autre. Aujourd'hui la plupart des échafaudages sont en acier galvanisé ou en aluminium, mais sur certains sites complexes le bois est encore utilisé (en Asie le bambou domine encore).

  • Echantignole: Petite pièce de bois triangulaire fixée sur les arbalétriers permettant de supporter les pannes.

  • Entrait: Pièce de bois horizontale formant la base d'une ferme sur laquelle viennent s'emboiter perpendiculairement le poinçon dans sa partie centrale, et les arbalétriers à ses extrémités.

  • F

  • Faîte: Partie la plus haute du toit, et donc en général ligne de rencontre des 2 pentes de la toiture.

  • Ferme: Structure de base de la charpente, elle est constituée en charpente traditionnelle d'un entrait, de deux arbalétriers, d'un poinçon et de contre-fiche. Les fermes supportent les pannes de la toiture.

  • G

  • Gargouille: Ouverture permettant l'évacuation directe des eaux pluviales d'un chéneau (l'évacuation ne se fait donc pas par tuyau de descente). Cette ouverture peut être décorée, ouvragée voir figurative à l'exemple de celles situées sur les monuments religieux. Les gargouilles peuvent alors prendre l'aspect de figures animales ou anthropomorphes plus ou moins fantasmagoriques.

  • Gouttière: Système de collecte et d'évacuation des eaux pluviales (l'évacuation de fait par les tuyaux de descente en règle générale). A la différence du chéneau qui a la même fonction, les gouttières sont de section plus faible, de forme carrée ou demi-ronde et sont fabriquées en zinc, PVC, acier inoxydable, cuivre, bois. Elles peuvent reposer directement sur la base de la pente de la toiture. On parle alors de gouttière "rampante", ou bien "pendante, c'est à dire suspendue à l'aide de crochets.

  • H


    I

  • ITE: Acronyme désignant le principe d'Isolation Thermique par l'Extérieur.

  • J


    K


    L

  • Lambourde: Pièce en bois destinée à recevoir le plancher (parquet ou planches de bois), synonyme de liteau en charpente.

  • Lamellé-collé: Procédé de fabrication consistant à coller des lamelles de bois les unes sur les autres pour former un élément de structure d'une charpente (millefeuille). La méthode qui a été brevetée il y a plus d'un siècle, réuni plusieurs qualités: elle permet la fabrication de section de très grande longueur; elle offre la possibilité de créer des formes courbes à angles variés; enfin cette technique confère au matériau une grande résistance.

  • Liteau: Pièce de bois qui supporte la couverture (tuile) d'une charpente.

  • M

  • Mortaise: Partie "femelle" de section cubique dans un assemblage de bois par emboitement qui reçoit le "tenon".


  • N


    O

  • Ossature bois: Principe de construction qui se rapproche de la construction ancienne à pans de bois. Cette structure est constituée d'un assemblage de montants verticaux et horizontaux qui forment une ossature sur laquelle on applique une plaque de bois (panneau de particules de bois type OSB, contreplaqué). Cette ossature assure le cloisonnement d'un bâtiment sur laquelle repose la charpente et le plancher. Cette technique est très répandue en Amérique du Nord.

  • P

  • Panne: Pièce de bois horizontale reliant les fermes d'une charpente. Les pannes supportent les chevrons de couverture et sont appelées différemment en fonction de leur situation. La panne supérieure appelée panne faîtière est située au sommet du toit; la panne sablière est située en bas du toit elle repose sur l'entrait ou le mur du bâtiment. La panne intermédiaire est appelée ventrière (il peut y en avoir plusieurs) et repose sur l'arbalétrier.

  • Poinçon: Pièce de bois verticale d'une ferme de charpente joignant perpendiculairement l'entrait à sa base et les 2 arbalétriers à son faîte.

  • Poutre: Solide pièce de grande longueur utilisée dans la construction. Elle peut être en bois, métal ou en béton.

  • Q


    R

  • RGE: Reconnu Garant de l’Environnement. La mention "RGE" est délivrée à des entreprises respectant des critères bien définis (assurances, formations, références) dans le cadre de l'installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables (ex: énergie solaire, pompes à chaleur...) ou de travaux d’efficacité énergétique dans le cadre de travaux de rénovation (isolation, chauffage ...). Depuis le 1er septembre 2014, pour bénéficier des aides éco-PTZ, vous devez recourir à des professionnels "Reconnu Garant de l’Environnement" (RGE).

  • RT2012: Réglementation Thermique 2012, issue de l'article 4 de la loi Grenelle 1 (2010, modifiée en 2012 et 2013). Cette nouvelle réglementation s'articule autour de 3 axes: l’efficacité énergétique du bâtiment (coefficient Bbio), la consommation maximale d'énergie primaire à ne pas dépasser dans un bâtiment (Cepmax) et l'exigence de confort d’été (Ticmax). La RT2012 fixe ainsi comme limite de consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs un maximum de 50 kWhEP/(m².an) en moyenne (3 fois moins que la norme RT 2005). Ceci couvre les consommations de chauffage, de refroidissement, d'éclairage, de production d'eau chaude sanitaire et d'auxiliaires (pompes et ventilateurs)L'objectif étant de préparer la RT 2020 avec les bâtiments basse consommation ou énergie positive. La RT2012 impose donc des normes élevées en matière d’isolation et de système énergétique, mais elle exige aussi une réduction des besoins dès la conception du projet avec des objectifs à atteindre en matière de conception bioclimatique et de confort d’été. Elle définit des catégories de bâtiments dans lesquels il faut assurer un bon niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement. Elle s'applique, depuis le 1er janvier 2013, à tous les bâtiments neufs à usage d'habitation ou tertiaire. Depuis le 1er janvier 2013, il est donc nécessaire qu’elle soit prise en compte pour valider tout permis de construire (en extension également).

  • S


    T

  • Tenon: Partie "mâle" de section cubique dans un assemblage de bois qui emboite la mortaise.

  • Tuile: Elément de couverture d'un bâtiment pour en garantir l'étanchéité. Utilisée depuis l'antiquité les tuiles sont de formes variées (tuiles canal du sud, tuile plate d'Ile de France), elles sont fabriquées dans différents matériaux (terre cuite, béton, bois, plastique...), le plus commun étant la terre cuite. Dans certaines régions les tuiles reçoivent un traitement spécifique qui permet une grande variété de couleur (tuile vernissée de bourgogne).

  • U


    V

  • Volige: Planche de bois fixée sur les chevrons à la manière d'un plancher pour supporter la couverture (ardoise, zinc) d'une charpente.

  • W


    X

  • Xylophage: Organisme se nourrissant de cellulose, constituant du bois. Les champignons et les insectes xylophages sont les principaux organismes s'attaquants aux composés du bois et peuvent conduire à des dégradations irrémédiables sur la structure allant jusqu'à sa destruction complète. Parmi les champignons citons la "Mérule"(zone la plus touchée: ouest, Paris et nord de la France); pour les insectes citons les isoptères (termites, zone la plus touchée: sud-ouest de la France), les coléoptères (capricornes) et les autres xylophages (vrillettes, lyctus...).

  • Y


    Z

  • Zinc: Matériau léger et malléable de couverture d'une toiture ou de bardage de façade. C'est une feuille d'acier blanc d'une longévité importante (100 ans) qui prend des reflets bleu-gris. L'artisan spécialisé dans sa pose est appelé le couvreur zingueur.